Le 15 avril 2019, près de 460 tonnes contenues dans la toiture et la flèche de la cathédrale de Paris étaient parties en fumée avant de se disperser autour du monument et au-delà, dans le sillage de l’immense panache de fumée. Jusqu’à 500 000 microgrammes par mètre carré (µg/m2) avaient été mesurés sur le parvis ou encore 20 000 µg/m2 autour de la très fréquentée fontaine de la place Saint-Michel (jamais fermée au public). Rappelons que le plomb est une substance très toxique, même à faible dose, particulièrement pour les jeunes enfants et les femmes enceintes.
Deux ans après l’incendie de Notre-Dame, une nouvelle plainte pour mise en danger de la vie d’autrui a été déposée contre X, mardi 6 juillet, devant le tribunal de Paris.
Elle émane de l’Union départementale CGT de Paris (UD CGT 75), de l’Association Henri Pézerat et de deux familles dont les enfants ont été exposés aux retombées de plomb à leur domicile et à l’école. En avril, l’association Robin des Bois avait déposé une plainte similaire après un premier recours infructueux en août 2019.
Le dépôt de cette nouvelle plainte intervient alors que les poussières de plomb polluent toujours l’environnement de la cathédrale.
En effet depuis 2 ans l’association Henri Pézerat réclament un confinement du chantier et des études complémentaires détaillant les points contaminés et demandant un suivi sanitaire des personnes qui ont été exposées (pompiers, riverains et travailleurs du chantier).