Ce jour 30 juin est annoncée une canicule généralisée sur la France et dans les jours suivants est prévue une température avoisinant les 40°C: ce phénomène pourrait même s’accentuer et se renouveler plus fréquemment dans un avenir proche.
Simultanément on note un renforcement des teneurs en ozone déclenchant des processus d’information sur bon nombre de zones en Rhône-Alpes comme en témoigne Air Rhône-Alpes.
“Les vagues de chaleur vont s’accroître en fréquence, durée et amplitude“, assure Robert Vautard, directeur du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au CEA, à Saclay .Il ajoute: quel que soit le modèle envisagé pour le climat d’ici 2050, c’est le Sud-Est qui va le plus souffrir ainsi que les régions continentales. Les sols secs de l’intérieur des terres renverront l’énergie solaire sous forme de chaleur, amplifiant le phénomène…
La métropole comptera de 0 à 5 jours supplémentaires de vagues de chaleur par an sur l’ensemble du territoire entre 2021 et 2050. Et jusqu’à 5 à 10 jours par an dans les régions du quart Sud-Est. C’est ainsi qu’est envisagé une fourchette de hausse de température moyenne en France prévue d’ici à 2050, le Sud-Est pouvant atteindre +2°C. La tendance se poursuivra de façon diverse, selon les scénarios : d’identique à 4 fois plus forte (+5,3°C en été à la fin du siècle). En hiver, en revanche, il fera moins froid. Avec de 1 à 4 jours anormalement froids par an en moins en moyenne sur l’ensemble du territoire et jusqu’à 6 jours dans le nord-est du pays.