Le plastique est aujourd’hui le premier agent pollueur des océans: depuis déjà des décennies des associations environnementales s’inquiètent de cette prééminence qui s’accroît sans que des mesures coercitives ne voient le jour; une nouvelle action symbolique va mobiliser dans ce sens.
.La mer Méditerranée est asphyxiée par la pollution au plastique. Soucieux de sa préservation, deux jeunes membres de la startup Circul’R ont décidé de sillonner à vélo les rivages méditerranéens cet été, à la rencontre des solutions d’économie circulaire mises en place localement.
Selon la Fondation Ellen Macarthur si nous ne faisons rien, il y aura plus de plastique que de poissons dans la mer d’ici 2050.
Déjà engagés dans l’économie circulaire au sein de la startup Circul’R pour laquelle ils travaillent, Stéphanie Talevis et Pierre Georgin sont particulièrement sensibles à ce fléau de par leurs origines familiales situées respectivement en Grèce et en Corse. Également passionnés de sport et de cyclisme, ils ont décidé de consacrer leur été au projet « Cycle for Mediterranea » : pendant un mois, du 27 juillet au 27 août, ils vont faire le tour à vélo des solutions d’économie circulaire sur les rivages méditerranéens, de Marseille à Athènes en passant par la Corse et l’Italie. Au total, trois pays, dix villes, et mille kilomètres au compteur.
Leur objectif : rencontrer chaque jour des acteurs locaux qui contribuent par leurs initiatives à réduire la masse des déchets et à éviter que ceux-ci ne finissent dans la mer. Tout au long de leur itinéraire, ils mettront en avant ces initiatives sur les réseaux sociaux de Circul’R. Ils pourront également jouer le rôle de facilitateurs en donnant l’opportunité à ces acteurs de terrain d’être mis en relation avec de grandes entreprises, des fonds et des partenaires institutionnels, comme ils le font dans le cadre de Circul’R.