Ce dernier pré- rapport rendu public ce jour ( le rapport complet ne sera finalisé qu’en 2022 pour la COP 26) nous alerte sur les conséquences dramatiques du dérèglement climatique à court et moyen terme.Il nous impose plus que jamais , face à l’urgence, c’est maintenant qu’il faut prendre le virage.
Plusieurs phrases clés en témoignent:
“Les niveaux actuels d’adaptation seront insuffisants pour répondre aux futurs risques climatiques”,….
“Nous avons besoin d’une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement”, “Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation.”
“Même en limitant la hausse à 2°C, jusqu’à 80 millions de personnes supplémentaires auront faim d’ici à 2050 et 130 millions pourraient tomber dans la pauvreté extrême d’ici à dix ans.”….. ” prévient le GIEC.
Celui ci estime que dépasser +1,5 °C pourrait déjà entraîner « progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles . Même à +1,5 °C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter », souligne le rapport.Une urgence « au caractère mondial » et aux « conséquences environnementales ».
Le GIEC redoute des effets en cascade, avec de multiples catastrophes climatiques (inondations, canicule, incendies, maladies…) frappant certaines zones géographiques sans répit, avec en parallèle une destruction accélérée des ressources naturelles et des habitats et une pollution omni-présente.« Nous ne sommes pas préparés aux risques liés au changement climatique », estimait déjà en 2014 Vicente Barros, co-président du groupe de scientifiques auteurs du rapport.