Corinne Lalo, journaliste grand reporter à la télévision pendant plus de trente ans, spécialisée dans la santé et l’environnement, a couvert de grandes affaires telles que « le nuage de Tchernobyl », le « sang contaminé », le scandale de l’hépatite B, la grippe H1N1 et le Mediator. Elle est co-auteure du Livre noir du médicament (Plon)et de Se soigner sans médicaments de A à Z (Le Cherche midi)mais aussi Grippe H1N1, l’OMS at-elle menti?
Lalo C, Bourbotte E, « Grippe H1N1, l’OMS at-elle menti? » TF1, 17/02/2010
Son dernier livre dénonce , c’est dit-elle “ce qu’il y a de plus grave c’est la détérioration de la santé des plantes, des animaux et des humains à cause de la pollution chimique. Mais pour être plus précise, cette dégradation se fait principalement par la perturbation du système hormonal qui touche presque tous les mécanismes biologiques des organismes vivants. Il faut aussi préciser que le système hormonal est en étroite relation avec les systèmes nerveux et immunitaires” .
Elle ajoute:”En me plongeant dans les publications scientifiques, j’ai pu voir que mes observations étaient justes et parfois même en dessous de la réalité. J’ai dû par exemple rajouter des chapitres car je n’avais pas « capté » que certaines maladies étaient en lien avec une pollution chimique des hormones. Je pense par exemple à l’autisme, aux allergies, au diabète, à l’obésité, à l’endométriose, aux ovaires poly-kystiques et même au Covid 19.” Une étude danoise de 2020 a montré que les personnes qui développaient les formes de Covid les plus sévères étaient aussi celles qui avaient dans leur sang le plus de polluants chimiques de la famille des Perfluorés, les PFAS.
C’est en 1991 que des chercheurs de toutes les disciplines se sont réunis à Wingspread sur les bords du lac Michigan aux Etats-Unis pour lancer l’alerte sur les dangers encourus par les animaux à cause de la perturbation des hormones par les produits chimiques.”La priorité des priorités à l’heure actuelle, ce n’est pas le réchauffement climatique mais la disparition des espèces. La perte de la biodiversité est d’une gravité telle que certains n’hésitent pas à parler de « VI ème extinction des espèces. » Ce qu’elle montre dans le livre, c’est que cette disparition des espèces commence d’abord par une détérioration des capacités reproductives des animaux. Disons plutôt que ce n’est pas « que » la dose qui fait le poison. Avec les hormones en effet, on s’aperçoit en effet qu’une moindre dose peut parfois être plus toxique qu’une dose plus forte.”
Pour terminer sur une note plus optimiste, il faut savoir que mieux on est informé et plus on pourra prendre notre santé en main et ne pas se laisser intoxiquer par de fausses peurs artificiellement exacerbées par des médias qui ne sont plus professionnels.