Dès vendredi 1er janvier, le nouveau dispositif des « certificats de la qualité de l’air » ou « Crit’Air » entre en vigueur.
Chaque automobiliste qui le souhaite pourra montrer sa détermination à améliorer la qualité des villes qu’il parcourt : les certificats qualité de l’air proposés par Ségolène Royal se déclinent en différentes couleurs en fonction du niveau de pollution émise par son véhicule. Ces différentes couleurs doivent permettre d’identifier plus aisément les véhicules les moins polluants, et ainsi faciliter la mise en place dans les grandes villes de « zones de circulation restreinte » où seuls les véhicules les plus propres seront autorisés à circuler.
Sept classes ont été initialement créées, mais seules les quatre premières destinées aux véhicules les plus propres donneront lieu à l’impression d’une vignette. Les voitures électriques et hydrogènes bénéficieront du Crit’Air de couleur verte, classement le plus favorable, tandis que les autres véhicules les moins polluants auront une pastille violette, jaune ou orange marquée respectivement du chiffre 1, 2 ou 3. On peut regretter cependant le caractère non obligatoire de la mesure ; espérons que la capacité de mobilisation citoyenne soit suffisante.
Ces nouvelles pastilles permettront aux utilisateurs des véhicules les moins polluants d’avoir des avantages de circulation, selon les règles adoptées par les maires dans chaque commune : possibilité de circuler dans les zones de circulation restreinte, de bénéficier de tarifs de stationnement préférentiels, d’emprunter des voies réservées, voire d’utiliser librement son véhicule lors des jours de circulation alternée, que celui-ci ait une plaque d’immatriculation paire ou impaire.