Ce 13 septembre la dernière version d’une importante découverte (concernant une fois de plus les produits avec du glyphosate comme ingrédient) a été mise en ligne dans le grand journal scientifique Toxics :
https://www.mdpi.com/2305-6304/9/9/220/pdf
Communiqué de presse :
Fruit d’une collaboration entre des chercheurs de l’unité INSERM U1139 (3PHM) de l’Université de Paris, Faculté de Pharmacie et le Pôle Risques de l’Université de Caen Normandie, cette étude démontre que le glyphosate passe à à travers le placenta humain.
Par ailleurs, le Roundup, pesticide largement utilisé dont le principe actif déclaré est le glyphosate, contient un ensemble de toxiques à base d’hydrocarbures oxydés et de métaux lourds. Ce sont ces composés et non le glyphosate qui altèrent sérieusement l’intégrité du placenta, causant des dommages vasculaires, entre autres.
Ces polluants ne sont ni déclarés ni testés par l’industriel pour l’autorisation de l’utilisation du Roundup dans l’environnement. L’autorisation est donc basée sur le glyphosate seul et non sur l’ensemble Roundup qui est beaucoup plus toxique.
Ceci pourrait expliquer des problèmes de grossesse ou de malformations à la naissance, ce pesticide étant le plus commercialisé dans le monde et omniprésent dans la chaîne alimentaire.
Le débat sur le glyphosate seul est donc insuffisant pour expliquer la toxicité du pesticide.
Contact presse : Pr. Sophie Gil, sophie.gil@u-paris.fr
Pr. Gilles-Eric Seralini, gilles-eric.seralini@unicaen.fr, 06 70 80 20 87