La radon est un gaz radioactif, incolore et inodore d’origine naturelle que l’on peut trouver partout : dans l’air, le sol et l’eau. Issu de la désintégration de l’uranium et du radium présent dans la croûte terrestre, une partie du radon produit par les roches peut parvenir à l’air que nous respirons. Mais s’il se dilue rapidement dans l’air, il peut atteindre des concentrations élevées dans des lieux confinés tels que les habitations pouvant atteindre plusieurs milliers de Bq/m³.
Si L’OMS recommande le seuil de 100 Bq/m3 dans les bâtiments, seuil à partir duquel le risque de cancer des poumons augmente de 16%, il faut essentiellement retenir que le risque de développer un cancer des poumons augmente proportionnellement à la durée d’exposition au radon.
Si le radon est présent partout en France, il se trouve en concentration plus élevée dans les zones localisées sur les grands massifs « anciens » (Massif armoricain, Massif central, Corse, Vosges, etc.) ainsi que sur certains grès et schistes noirs. Pour faciliter la lecture de cette cartographie et permettre à chacun de connaître le potentiel radon de sa commune, l’arrêté du 27 juin 2018 a divisé la France en 3 zones à potentiel radon et a réparti 7000 des 35357 communes françaises dans une de ces 3 zones ce qui permet de connaitre son exposition potentielle..
Des campagnes de mesures mises en œuvre par l’IRSN et la Direction Générale de la Santé (DGS) depuis les années 80 ont permis de dresser une cartographie des concentrations moyennes en radon dans les habitations.
Un risque principalement présent dans les habitations et dont l’information aux acquéreurs et locataires est obligatoire depuis le 1er juillet 2018.
Au journal officiel du 1er Mars: L’Arrêté du 20 février 2019 relatif aux informations et aux recommandations sanitaires à diffuser à la population en vue de prévenir les effets d’une exposition au radon dans les immeubles bâtis
: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/2/20/SSAP1900884A/jo/texte/fr