Les chiffres sont inquiétants. Une étude de la DREES en fait état, grâce à au partenariat entre Santé publique France, le ministère de la Santé et les médecins et infirmiers de l’Éducation nationale.
En 2017, 18 % des adolescents en classe de troisième étaient en surcharge pondérale, dont 5 % obèses. L’écart se creuse entre les garçons et les filles au détriment de ces dernières: en 2017, 20 % des filles contre 17 % des garçons étaient en surpoids, dont respectivement 5,4 % et 4,7 % obèses. le surpoids et l’obésité constituent un problème majeur de santé publique en raison de leur retentissement potentiel sur la santé ( nombreuses pathologies cardiovasculaires, métaboliques, articulaires, vésiculaires et cancéreuses…–, ainsi qu’à une augmentation notable de la mortalité.
Sont mis en évidence dans ce rapport, leurs habitudes de vie qui aggravent ces résultats: absence de petit déjeuner, irrégularité des repas, de passage à la cantine, manque d’activités sportives, temps passé sur les écrans, le déficit de sommeil , etc..
Dans ses conclusions, la Drees met l’accent sur la persistance de fortes inégalités sociales. “Ainsi, 24% des enfants d’ouvriers sont en surcharge pondérale et 8% sont obèses, contre respectivement 12% et 3% des enfants de cadres.