Du 9 au 12 mars 2017, un premier rendez-vous de ce genre en France, la “Biennale de Grenoble, villes en transition” propose jusqu’au 12 mars de partager les expériences grenobloises, locales, nationales et internationales en matière de démocratie, climat, solidarité, énergies, démographie, économie. », nouvelle mouture des événements précédents centrés sur l’habitat durable.
Le mouvement des « villes en transition » entend relever le double défi du Pic pétrolier et du dérèglement climatique et considérer la crise financière comme une opportunité pour les communautés humaines de reprendre leur destin en main, une opportunité de rompre avec une logique qui gaspille les ressources, détruit la planète et crée de profondes injustices sociales. Ce mouvement voit la crise environnementale comme l’occasion de rénover notre «modèle démocratique, poser les bases d’un modèle de « développement économique durable » et repenser le « lien social »….
Nicolas Hulot, le parrain de l’événement, était à la MC2, la Maison de la culture grenobloise, vendredi soir. Pour lui, ce genre de rendez-vous est essentiel. Les engagements pris à Paris lors de la COP 21 en 2015 sont selon lui : “insuffisants, mais pourraient s’avérer payants s’ils étaient complétés par l’action des collectivités territoriales.”
Des représentants de villes étrangères seront également présents pour débattre et faire des propositions, car toujours selon l’ancien animateur de télévision : “certaines villes du monde sont très en avance sur la France et pourraient être des sources d’inspiration.”
Parmi les propositions à mettre en place selon Nicolas Hulot, on retrouve : “la mise en place de circuits courts, la création de fermes urbaines, les jardins potagers partagés, entre autres choses.”
Ce qui est certain toujours selon lui : “c’est qu”il faut privilégier une action collective et oublier l’individualisme et le nationalisme pour réussir à avancer ensemble.”
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