Les déplacés climatiques n’avaient jusqu’à présent aucun statut. Avec cet avis du comité des droits de l’homme, rendu public le 21 janvier à Genève, leur avenir, à défaut d’être simple, pourrait du moins être mieux encadré par le droit.
Pour la toute première fois, le comité des droits de l’homme – organe des Nations unies composé d’experts indépendants en charge de vérifier l’application du pacte relatif aux droits civils et politiques – a estimé que les personnes qui fuient les effets du réchauffement climatique ne devraient pas être renvoyées dans leur pays si leurs droits fondamentaux sont menacés.
Réuni à Genève le comité composé de 18 experts internationaux a ouvert une fenêtre à la reconnaissance du droit à l’asile pour les réfugiés climatiques.Et ce par les paroles de son vice-président: Yuval Shnay:”. « Etant donné la gravité de la question et de la détérioration continue des conditions dans certains Etats insulaires, il était important que le Comité identifie les critères pour statuer sur les futurs cas et la possibilité de reconnaître les demandes d’asile pour les “réfugiés climatiques” »