Guy Ryder, directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), dans une tribune au « Monde », considère que protéger la planète peut détruire certains emplois mais demeure la condition de la création d’activités durables et d’une vie saine.
Le changement climatique résulte de l’activité humaine. Pour l’essentiel, cette activité correspond au travail ou s’y rapporte. Il est donc logique que le monde du travail ait un rôle essentiel à jouer pour trouver une solution à cet enjeu prioritaire. La capacité du changement climatique à endommager les infrastructures, à désorganiser les entreprises et à détruire des emplois et des moyens de subsistance a été clairement établie.
La capacité du changement climatique à endommager les infrastructures, à désorganiser les entreprises et à détruire des emplois et des moyens de subsistance a été clairement établie. “Nous sommes confrontés au quotidien à ces défis sans précédent” déclare le Directeur de l’OIT.
C’est ainsi que s’ouvre à Genève le 5 Juin la Conférence internationale du travail qui se confond avec la Journée mondiale de l’environnement.