Diffusion du documentaire de Laurence Serfaty (France, 52′), sur ARTE le samedi 3 septembre à 22h20: Hyperconnectés: cerveaux en surcharge
Vous vous en êtes probablement rendu compte, mais ces dernières années, l’hyperconnexion a eu quelques effets sur votre façon de vous comporter en société. «Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale utilise internet. Chaque jour, 150 milliards d’e-mails sont échangés.
Désormais, l’humanité produit autant d’informations en deux jours qu’elle ne l’a fait en deux millions d’années. Chaque seconde, l’équivalent d’environ 28 millions de livres est diffusé sur le web. La seule gestion des e-mails représente 30% de la journée d’un salarié. La durée moyenne de concentration des gens par activité était de trois minutes en 2004, puis une minute et quinze secondes en 2012. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’à 45 secondes.» Tous ces chiffres permettent de prendre conscience de cette réalité et sont issus d’un documentaire d’Arte que vous pouvez visionner en avant-première ci-dessus, et qui sera diffusé à l’antenne le 3 septembre à 22h20.
Laurence Serfaty est allée à la rencontre de personnes qui ont pris conscience de la façon dont l’hyperconnexion a affecté leur vie (et qui ont parfois évité de peu le burn-out) ainsi que de chercheurs, pour essayer de comprendre pourquoi il est souvent impossible de traiter la totalité de ces informations et ce que l’on peut faire pour y remédier.
Grâce aux smartphones, ordinateurs et autres tablettes, nous sommes reliés au monde en continu. Mais ce déluge d’informations menace notre bien-être. Alliant témoignages de cadres victimes de burn out et explications de chercheurs en neurosciences, en informatique ou en sciences de l’information et de la communication, ce documentaire captivant passe en revue les dangers de cette surcharge sur le cerveau. Il explore aussi des solutions pour s’en prémunir, des méthodes de filtrage de l’information aux innovations censées adapter la technologie à nos besoins et à nos limites.
Chaque jour, cent cinquante milliards d’e-mails sont échangés dans le monde. Les SMS, les fils d’actualité et les réseaux sociaux font également partie intégrante de notre quotidien connecté, tant au bureau qu’à l’extérieur. Nous disposons ainsi de tout un attirail technologique qui permet de rester en contact avec nos amis, nos collègues, et qui sollicite sans cesse notre attention.
Comment notre cerveau réagit-il face à cette avalanche permanente de données ? Existe-t-il une limite au-delà de laquelle nous ne parvenons plus à traiter les informations ? Perte de concentration, stress, épuisement mental, voire dépression… : si les outils connectés augmentent la productivité au travail, des études montrent aussi que le trop-plein numérique qui envahit nos existences tend à diminuer les capacités cognitives.