En 1972, se tenait le premier sommet de la Terre à Stockholm. Pour fêter le cinquantième anniversaire du tout premier sommet de la Terre, l’Assemblée générale des Nations Unies organise une réunion internationale à Stockholm ces 2 et 3 juin, baptisée “Stockholm+50, une planète saine pour la prospérité de tous – notre responsabilité, notre opportunité”. “Stockholm 1972 a servi de tribune d’expression, mais n’a pas été suivie de changements majeurs. Cette prise de conscience environnementale était indispensable. Maintenant que les choses se savent et que les solutions existent, il n’y a plus d’excuses pour ne pas agir. Stockholm+50 doit être le dernier Sommet de la Terre, sans quoi il y en aura jusqu’à ce qu’il soit trop tard”,
En cinquante ans, un certain nombre d’engagements ont été obtenus : protocole de Montréal sur la couche d’ozone, protocole de Kyoto puis Accord de Paris sur les émissions de gaz à effet de serre, objectifs d’Aichi sur la biodiversité, cadre d’action de Sendai sur la désertification. Mais les niveaux de CO2 dans l’atmosphère battent des records d’année en année. Il en est de même pour les émissions de méthane, la pollution de l’air, la perte de biodiversité etc..
La Déclaration de Stockholm adoptée le 16 juin 1972 par la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain a été le premier document à reconnaître les interconnexions entre développement, pauvreté et environnement.
“Aujourd’hui, l’humanité a le choix : nous pouvons continuer sur la voie des 50 dernières années, caractérisées par une croissance déséquilibrée, une richesse inégale et une consommation et une production non durables entraînant une dégradation de la planète et des inégalités croissantes, des problèmes de santé, la méfiance et le désespoir pour le plus grand nombre et une bonne vie pour quelques-uns. Ou nous pouvons collectivement faire une pause et avancer avec empathie et solidarité, anticipation et prévoyance vers une action collective pour un avenir meilleur. Stockholm+50 nous offre une opportunité pour une pause collective”, explique le PNUE dans une notre de cadrage.
En 1972, rappelons nous qu’était publié le rapport Meadows : des scientifiques du MIT qui publiaient “Les limites à la croissance”, plus connu sous le nom de “rapport Meadows”. L’ouvrage avait eu a eu l’effet d’une bombe : pour la première fois, des chercheurs alertaient sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées qui participent aussi aux crises économiques, sociales et sanitaires partout dans le monde.