Fin juillet, les entreprises européennes de fret ferroviaire, réunies au sein de la coalition Rail Freight Forward (RFF), ont remis leur livre blanc aux parlementaires européens.
Mis en œuvre, ce train de mesures pourrait porter la part modale du fret ferroviaire à 30% d’ici à 2030 alors qu’il est de 18%, permettant de réduire les émissions de CO2 de 290 millions de tonnes en une décennie.
Différents plans d’actions pour doubler le volume de marchandises transportées par rail ont été présentés. Les gestionnaires d’infrastructures pourraient mettre en place «des infrastructures standardisées, accessibles et de grande capacité, sans goulots d’étranglement», ou encore simplifier la planification des sillons à travers l’Europe ; développer des solutions ferroviaires alternatives, pour pallier d’éventuelles congestions du trafic,permettrait une meilleure gestion du trafic, mais aussi faciliter les données en temps réel sur les temps de parcours.
Dernier acteur, les décideurs politiques et autres autorités de régulation. A charge pour eux,de proposer des coûts d’accès aux réseaux ferrés accessibles aux opérateurs, de soutenir l’innovation, mais aussi d’encourager le développement et le maintien des infrastructures d’accès aux sites industriels.