La politique de santé-environnementale doit améliorer le volet prévention, selon une commission d’enquête. Celle-ci préconise d’accroître l’effort de recherche en santé environnementale notamment sur l’exposome, comme sur les « effets combinés (effets cocktails) et les effets dus aux expositions multiples à faible dose » et la formation des médecins sur la santé environnementale. Elle propose aussi de prendre en compte les facteurs environnementaux dans la lutte contre l’obésité, ainsi que la création d’un « diplôme de médecin obésitologue, qui permette une prise en charge au long cours »
Sandrine Josso avait été nommée en juin dernier rapporteure d’une commission d’enquête sur l’évaluation des politiques publiques de santé environnementale : elle est députée de la 7ème circonscription de Loire-Atlantique : elle s’était exprimée en ces termes : «Il aura fallu la crise terrible suscitée par l’épidémie que nous traversons pour créer enfin un consensus autour de l’idée que la santé environnementale doit être une priorité du 21e siècle». Selon ce rapport, il faut “placer les cancers pédiatriques au cœur de la prochaine stratégie décennale de lutte contre le cancer”.
Le rapport exhorte également à s’attaquer aux causes environnementales de maladies comme l’obésité ou les cancers pédiatriques. « Dans la continuité du rapport qui sera publié au Journal Officiel avec mes 23 propositions début janvier, je vais créer un comité de suivi intégrant les rapporteurs parlementaires en lien avec la santé environnementale pour un sujet transpartisan ».