Avec la multiplication des écrans de tous types, il est plus que légitime de s’interroger sur les traces physiologiques et psychiques que ces usages peuvent apporter.
L’auteur Philippe Desmurget, a écrit un livre remarquablement documenté, “TV Lobotomie”. Son contenu est très argumenté, et s’appuie sur une bibliographie riche de plusieurs milliers de références scientifiques. Ses conclusions sont sans ambiguïté :les écrans ont bel et bien des effets néfastes, indépendamment de l’éducation, et du choix des contenus.
Depuis la généralisation du petit écran, la question de son impact sur la santé physique et mentale des enfants et adolescents est posée. Ses effets peuvent être une réduction de l’espérance de vie, des effets sur l’obésité, le diabète de type 2 et les affections cardio-vasculaires, et cependant peu d’informations concrètes sont données aux acheteurs de ces joujoux numériques.
Steve Jobs (1955-2011) limitait le temps passé devant les écrans pour ses propres enfants, avait révélé un article paru dans le New York Times , il en était de même pour beaucoup de ses collaborateurs de la Sillicon valley.
L’information a de quoi étonner, tant les écrans font désormais partie de l’environnement. Aux Etats-Unis, les 8-18 ans passent en moyenne 7 heures 40 par jour devant un écran, soit plus que le temps scolaire. En France, cette même tranche d’âge passe en moyenne 4 heures 30 par jour devant des tablettes, smartphones ou autres consoles.
L’enfant est naturellement attiré par l’expérience ludique, et stimulé en cela par les camarades. Pour le parent la tentation est d’utiliser l’écran comme nounou. Pas facile de poser des limites dans ces conditions, en fonction de son emploi du temps et sans rien y comprendre. Conclusion : il faut une importante disponibilité du parent, pour ajuster l’offre d’écrans à ce que l’enfant y trouve.