Après la publication en Juillet 2014 dans Occupational and Environmental Medicine Journal de l’étude contrôlée de CERENAT où des chercheurs français ont découvert une augmentation de 3 fois l’incidence du cancer du cerveau avec 896 heures ou plus de l’utilisation du téléphone cellulaire.
Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study
d’une autre parue en octobre 2014 dans la revue Physiopathology, les professeurs d’oncologie Lennart Hardell MD et PHD et Michael Carlberg statisticien au CHU d’Obrero en Suède ont mis en évidence un risque trois fois plus grand pour les utilisateurs de téléphones mobiles pendant 25 ans et plus, en soulignant que ceux qui l’ont utilisé avant 20 ans ont encore plus de risques.
Mobile phone and cordless phone use and the risk for glioma – Analysis of pooled case-control studies in Sweden, 1997–2003 and 2007–2009
Tout comme celle publiée dans l’international Journal Research Health par les mêmes auteurs qui affirmaient des taux de survie faible pour des personnes atteintes de gliomes malins corrélés à une augmentation de l’utilisation des téléphones mobiles.
C’est ainsi qu’ils déclaraient « Compte tenu de cette relation entre les chances de survie et les rayonnements radiofréquences ceux -ci doivent être considérés comme cancérigènes pour l’homme et donc il est urgent de revoir la classification du CIRC de 2 B en 1.
L’accumulation de données, les preuves sont suffisantes ce qui permet de faire dire au professeur Olle Johansson, du Département des neurosciences Karolinska a déclaré, « le débat est clos » sur le sans fil.
C’est ainsi qu’une association américaine NACST dans une campagne Turn it Off 4 Kids soutenue par ces chercheurs de multiples nationalités dont ces personnalités citées plus haut demande de réduire les rayonnements sans fils tout particulièrement en milieu scolaire en demandant des connexions filaires en échange des systèmes sans fils existants (afin de préserver les enfants plus vulnérables que les adultes comme l’ont montré déjà de nombreuses études).
Parmi le groupe d’experts soutenant l’Initiative de l’association NACST il y a plus de 20 éminents scientifiques, physiciens et avocats des questions sécuritaires dont Drs. Lennart Hardell, Olle Johansson, Anthony Miller and Dariusz Leszczynski. Le Dr. Leszczynski scientifique faisant partie du comité de l’OMS/ IARC sur les RF-CEM et cancer, et le Dr. Miller a occupé le poste de Directeur de l’Unité d’Epidémiologie au sein de l’Institut National du Cancer de Toronto au Canada.
Les scientifiques appellent à l’Organisation mondiale de la Santé à reclasser RF-EMF
En 2011, l’Agence internationale de l’OMS pour la recherche sur le cancer (CIRC) a classé le rayonnement RF comme classe 2B, « carcinogène humain possible. » Depuis 2011, plusieurs chercheurs de l’Organisation mondiale de la Santé ont invité les scientifiques à un reclassement à un niveau de risque accru. Les résumés de ces études indiquent que les rayonnements radiofréquences devraient maintenant être considérés comme un «Groupe 1 cancérogène pour l’homme», le plaçant dans la même catégorie que le tabac, l’amiante et le benzène.