Le bilan du dispositif de Nutrivigilance, a été dressé ce 8 octobre par l’Anses à propos des compléments alimentaires.
Parmi les nouveaux produits sur le marché, les compléments alimentaires font l’objet du plus grand nombre de signalements. Plus de trois ans après sa mise en œuvre, Nutrivigilance a enregistré 1.565 signalements d’effets indésirables, provenant d’industriels, de centres régionaux de pharmacovigilance, de centres anti-poison et de toxicovigilance, d’hôpitaux, de pharmacies et de médecins de ville.
C’est pourquoi l’ANSES a été conduite à procéder à étudier les effets secondaires indésirables des compléments alimentaires, des nouveaux aliments (comme la baie de goji), des aliments enrichis (comme les boissons énergisantes) et des aliments spécifiques (pour les nourrissons ou les personnes âgées). Les trois quarts des déclarations concernent des compléments alimentaires (en première ligne minceur, capillaire, hypocholestérolémiant, vitalité et digestion), avec des effets d’ordre hépatique (19,9%), gastro-entérologique (18,4%) et allergologique (16%), dont certains ne sont pas encore répertoriés dans la littérature scientifique.
En 2013, le marché des compléments alimentaires a représenté 1,35 milliard d’euros contre environ 1 Md€ en 2011. Selon l’étude Inca 2, un adulte sur cinq et un enfant sur dix consomment au moins occasionnellement des compléments alimentaires ou des vitamines et minéraux sous forme médicamenteuse.
Dispositif national de nutrivigilance – ANSES
Que sont les compléments alimentaires ? ANSES