Venez découvrir nombreux « La mort est dans le pré », le documentaire d’Eric Guéret sur l’impact des pesticides sur la santé des agriculteurs
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Venez découvrir nombreux « La mort est dans le pré », le documentaire d’Eric Guéret sur l’impact des pesticides sur la santé des agriculteurs
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L’Aquitaine et le Midi-Pyérénées présentent un déclin plus marqué que la moyenne.
Pour les auteurs, ces résultats renforcent l’hypothèse d’un effet d’une exposition environnementale à des perturbateurs endocriniens. Ces deux régions ont en effet une forte vocation agricole et la population y est particulièrement exposée aux pesticides. Des résultats de la même équipe, rendus publics voilà un an, avaient déjà montré une baisse générale de la qualité du sperme des Français. Celle-ci s’érode à une vitesse remarquable. Entre 1989 et 2005, la concentration en spermatozoïdes a chuté d’un tiers. Si l’érosion se poursuit à ce rythme, la moyenne française sera au seuil d’infertilité d’ici moins de trente ans.
L’apport de cette nouvelle publication est d’opérer une discrimination régionale, pour tenter de déterminer des causes à ce déclin. Ce travail s’inscrit dans la continuité de l’étude réalisée par l’Institut et publiée en décembre 2012 dans la revue Human Reproduction. Cette première étude concluait à un déclin de la qualité du sperme en France (concentration et morphologie des spermatozoïdes) dans un échantillon proche de la population générale entre 1989 et 2005. Cette étude était innovante par rapport aux éléments disponibles antérieurement à ce sujet en France, du fait notamment de l’échantillon étudié (26 609 hommes),couvrant la totalité du territoire métropolitain sur une période importante (17 ans).
Réalisée à partir des données de la base Fivnat, dans laquelle ont été enregistrées, jusqu’en 2005, les tentatives d’aide médicale à la procréation (AMP) en France, la nouvelle étude porte sur le même échantillon et la même période que la première étude, et fournit, pour la première fois, un éclairage au niveau régional (21 régions de France métropolitaine – hors Corse -).
La similarité globale des tendances observées d’une région à l’autre plaide en faveur de l’intervention d’un facteur qui aurait affecté la population dans sa quasi-totalité. On peut ainsi évoquer notamment un rôle de l’exposition croissante de la population aux perturbateurs endocriniens depuis les années 1950. Les régions dans lesquelles les tendances à la diminution de la concentration et de la qualité morphologique sont les plus marqués sont en outre des régions présentant une forte activité viticole pouvant être à l’origine d’expositions professionnelles ou environnementales aux pesticides.
Résultats : En combinaison, ces fongicides exercent sur les cellules gliales d’énormes stress oxydants les obligeant à stimuler considérablement l’expression de peroxydases (très peu stimulés par les fongicides seuls) et surtout d’enzymes de neutralisation des radicaux oxygène (effet comparable à celui du cyprodinil).
Sous l’effet du mélange, mais pas des fongicides seuls (sauf le cyprodinil), ces cellules entrent en apoptose (suicide cellulaire)
Les cellules neuronales sont également affectées par le mélange des fongicides, principalement en stimulant l’expression de peroxydases (pas ou peu stimulés par les fongicides seuls), des enzymes de neutralisation des radicaux oxygène (pas affectés par les fongicides seuls sauf le cyprodinil) et une très forte mobilisation des gènes signalant l’entrée en apoptose (peu affectés par les fongicides seuls sauf le cyprodinil)
Rappelons que le stress oxydant joue un rôle important dans la maladie d’Alzheimer, qui se caractérise aussi, comme la maladie de Parkinson, par une atrophie corticale, deux des effets observés massivement avec ces mélanges de fongicides.
Les responsables de l’étude confirment que les résultats sont préoccupants. « Ce travail montre que certains pesticides, isolément ou en combinaisons, peuvent induire du stress et des modifications du devenir des cellules humaines. Ils peuvent aussi interférer avec des processus cellulaires basiques comme celui de la production d’énergie.
Ces effets ont été mis en évidence à des concentrations proches de celles trouvées dans nos aliments. Ce travail suggère que nous devrions faire davantage d’efforts pour restreindre l’utilisation des pesticides dans les cultures destinées à l’alimentation,..» Déclare le Professeur Michael Coleman, responsable de l’étude.
« Les résultats de cette étude sur une combinaison de trois résidus de pesticides que nous avions trouvés sur une même grappe de raisin en 2008, montrent que l’évaluation du risque ne rend pas compte d’éventuels effets de synergie entre pesticides, ce qui peut conduire à une sous-estimation grave du risque pour l’homme et l’environnement.
Nous demandons à l’ANSES et à l’EFSA de mener d’urgence les recherches qui s’imposent dans ce domaine et, dans l’attente de résultats exhaustifs, d’abaisser significativement les limites maximales en résidus tolérées dans les aliments, dans un souci élémentaire de précaution. » Déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
Les méthodes à cette fin sont à disposition, affirme Claude Reiss, président d’Antidote Europe.
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