Le bruit dans l’environnement affecte un grand nombre d’Européens. Le public le perçoit comme l’un des principaux problèmes environnementaux. Il peut affecter les gens sur les plans tant physiologique que psychologique, en agissant sur des activités de base telles que le sommeil, le repos, l’étude et la communication. Bien que ces impacts sur la santé humaine soient connus depuis longtemps, la recherche récente montre qu’ils surviennent à des niveaux sonores plus bas que ce qu’on imaginait précédemment.
Les collectivités territoriales composant les grandes agglomérations (communes ou EPCI possédant la compétence de lutte contre les nuisances sonores) sont chargées d’établir et publier les cartes de bruit et les PPBE sur leur territoire.
L’Agence européenne de l’environnement (AEE) actualise son état de lieux des nuisances sonores dont souffrent de plus en plus d’habitants, dans les villes comme dans les campagnes. Routes, voies ferrées, aéroports, industries, telles sont les grandes sources de bruit ambiant ciblées par cette directive et qui font parties des nuisances à examiner
Or un arrêté du 14 avril mis au journal officiel publié le 29 avril, fixe la liste des 45 agglomérations de plus de 100.000 habitants tenues d’établir une carte de bruit (CB) et un plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) et parmi celles là les agglomérations de Clermont Ferrand, Grenoble, Lyon et St Etienne sont concernées. Le texte, qui entre en vigueur le 1er juillet, fixe en annexe la liste des communes incluses dans ces agglomérations. Les cartes de bruit sont destinées à permettre l’évaluation globale de l’exposition au bruit dans l’environnement et à établir des prévisions générales de son évolution.