Depuis le 1er mars, la loi impose aux moins de 16 ans une série d’examens de santé. Croissance, développement psychoaffectif, vaccinations… en voici quelques exemples.Cette mesure fait suite à la parution d’un décret au Journal officiel, le 28 février, entré en application le 1e mars.
Depuis une semaine, la loi prévoit une série de 20 examens de santé – remboursés à 100% par l’Assurance-maladie – à passer obligatoirement avant l’âge de 16 ans. 10 ont lieu pendant la première année de vie de l’enfant, 3 pendant sa deuxième année, 4 examens sont prévus entre 3 et 6 ans, 1 entre 8 et 9 ans, 1 entre 11 et 13 puis 1 entre 15 et 16.
Ces examens concernent
– suivi de la croissance poids-taille (évolution du poids et de la taille en fonction de l’âge) et du développement physique
– surveillance psychomotrice
– le développement émotionnel de l’enfant
– Détection précoce d’anomalies ou de carences
– la pratique des vaccinations
Quel médecin choisir ?
Le choix du professionnel de santé dépend de l’âge de l’enfant. Pour les moins de 6 ans, un médecin d’une consultation de protection maternelle et infantile (PMI) peut s’en charger. A tous les âges, il peut aussi s’agir du médecin traitant, d’un médecin choisi par les parents de l’enfant ou par la personne ayant la garde de celui-ci Pendant la 6e année, l’examen peut être effectué par un médecin de l’Éducation nationale.
Tout est inscrit dans le carnet de santé
Au fil des rendez-vous médicaux, toutes les données sont inscrites par le médecin dans le carnet de santé, « éventuellement, dans le dossier médical partagé de l’enfant ». Ce suivi permet de s’assurer de l’accès à la prévention et aux soins dans chaque foyer. « En cas de difficultés, une aide peut être proposée à la famille (par exemples, visite à domicile de puéricultrices, prévention). »Lors des rendez-vous médicaux, le médecin saisit toutes les données dans le dossier médical, “éventuellement dans le dossier médical partagé de l’enfant”. Ce suivi garantit l’accès à la prévention et aux soins dans chaque foyer. “En cas de difficultés, une aide peut être proposée à la famille (par exemple, visite à domicile des infirmières, prévention).”
A noter : ces examens réguliers donnent aussi l’occasion d’une collecte anonyme des données, alimentant ainsi les ressources des travaux épidémiologiques et statistiques.