L’organisme Solagro, accompagnateur des transitions énergétique, agroécologique et alimentaire, constitué de consultants experts, met à disposition de tous une carte interactive qui a « pour ambition de porter à la connaissance de tous les données communales sur l’usage des pesticides. » ainsi est mis en ligne une carte de France qui permet à chacun de visualiser le niveau d’utilisation des pesticides dans sa ville.
Cette carte porte le nom d’Adonis une plante messicole, espèce emblématique menacée par l’utilisation généralisée des herbicides
Ce document participe aux travaux antécédents décrits par le scénario Afterres2050 qui rappelons les procédait à divers éclairages : se nourrir, cultiver, élever des animaux, utiliser la bio-masse et les terres agricoles, évaluer les impacts agronomiques, environnementaux et socio-économiques des choix agriculturaux.
Cette carte de France fait ressortir des territoires très protégés par rapport à l’usage des pesticides : ceux situés principalement dans les zones de montagne, les marais côtiers, et une forte présence des surfaces en herbe pour le bétail qui ne sont généralement pas traitées. À l’inverse, on repère facilement les zones agricoles spécialisées du Grand Bassin Parisien, de la vallée de la Garonne, du couloir rhodanien, la Limagne, les territoires viticoles et arboricoles, que ce soit en viticulture, en arboriculture fruitière ou en grandes cultures, fortement traités par des pesticides.
Chaque couleur, du vert au rouge écarlate, permet de visualiser l‘indice de fréquence de traitements phytosanitaires (IFT).
Il s’agit d’une « estimation du niveau d’utilisation des pesticides pour chaque commune française sur la base de l’assolement de la commune, du type de pratique (conventionnelle ou bio) et des IFT régionaux de référence issus de données statistiques ou locales. Il renseigne sur le niveau moyen d’utilisation des pesticides en agriculture à l’échelle d’une commune et peut être décomposé par types de produits : herbicides, hors herbicides insecticides, fongicides, traitements de semences et autres traitements), produits de biocontrôle. »
C’est toujours la pomme reste la culture utilisant le plus de traitements, suivie de la pêche, de la pomme de terre et la vigne. A l’inverse les cultures les moins traitées, sont le soja, la canne à sucre et le tournesol.