Si la chaleur accablante de l’été , la sécheresse et les incendies de forêt généralisés ont maintenu le changement climatique dans l’esprit du public, ils ont également exacerbé les tensions, cependant il est facile de comprendre pourquoi beaucoup d’entre nous ont de bonnes raisons de craindre l’avenir et tout particulièrement chez les jeunes où l’éco-anxiété s’est installée.
Certes, il serait très agréable de penser que nous surestimons la menace d’un dérèglement climatique ; néanmoins, suivre une ligne d’apaisement serait néanmoins courir à la catastrophe, le mieux ne serait-il pas d’anticiper,en prenant dés à présent le chemin de l’adaptation voire de l’atténuation.
En juin dernier l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) a publié un rapport dans lequel il confirme que la France n’est pas assez bien armée pour “gérer l’inévitable”. Pour affronter les impacts des canicules, incendies, inondations, la France doit mettre sur la table au minimum 2,3 milliards d’’euros par an, affirme le think tank qui offrait ici la première évaluation des besoins financiers de l’adaptation.
La nouvelle étude d’I4CE « Se donner les moyens de s’adapter au changement climatique en France : de combien parle-t-on ? » passe en revue 11 chantiers de l’adaptation, du renforcement de la sécurité civile à la recomposition des territoires littoraux en passant par la résilience des infrastructures de transport. Elle propose pour chacun les mesures à mettre en place immédiatement et les besoins de financements publics associés.
L’étude d’I4CE