C’est une décision historique puisque pour la première fois le handicap lié à l’électrohypersensibilité a été reconnu par la Justice française, jugement transmis par Robin des Toits. Après expertise médicale, le syndrome qui obligeait la patiente à vivre recluse a été considéré comme bien réel, avec une « description des signes cliniques (…) irréfutables ». Le handicap a été estimé équivaloir à une « déficience fonctionnelle de 85% », ouvrant droit à une allocation « adulte handicapé ». S’il y a un précédent en terme d’aide financière pour cause d’hyperélectrosensibilité, c’est tout de même une nouvelle page qui s’ouvre puisque le précédent relevait d’un « accord à l’amiable » avec la Maison départementale des personnes handicapées de l’Essonne. Etienne Cendrier de Robin des Toits, pour qui « souvent la justice est plus humaine que les politiques qui protègent les industriels » espère que le jugement de Toulouse fasse jurisprudence. Plus d’informations sur : www.robindestoits.org
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