Les êtres humains ont dû s’adapter au réchauffement de la planète. L’utilisation croissante de la climatisation est l’une de ces adaptations de notre société sans forcément en connaitre tous les enjeux tant énergétiques que sanitaires.
Il est à noter le peu d’études concernant ces pratiques.Selon une étude, le chauffage, la ventilation et la climatisation (CVC) facilitent la récupération en augmentant les signes vitaux. Ils permettent de réduire les événements de stress cardiaque et accélèrent le processus de guérison. En outre, l’utilisation du CVC réduit la mortalité chez les patients souffrant de maladies liées à la chaleur et raccourcit la durée d’hospitalisation des patients souffrant d’infections respiratoires. La climatisation est essentielle pour maintenir la température corporelle. En effet, ce rôle s’avère primordial dans les zones chaudes et humides où la chaleur accablante est une source de préoccupation majeure en plein été. L’être humain peut s’adapter à la chaleur extrême, mais cela prend souvent des semaines.
Les systèmes de climatisation ont pour but de rafraîchir l’air intérieur. Mais ils ne sont pas sans danger pour la santé. En effet, si le refroidissement de l’air est trop important, le risque de choc thermique est réel.
Selon certaines études, l’augmentation de la température intérieure en cas de chaleur excessive a eu un effet néfaste sur les capacités cognitives d’un groupe de personnes en bonne santé qui n’avaient pas accès à l’air conditionné.
Dans le cas de patients ayant déjà souffert d’infections respiratoires, la climatisation peut accroître la douleur clinique. Les symptômes risquent de s’aggraver chez les personnes souffrant de troubles respiratoires chroniques. En outre, l’air froid peut contribuer aux infections respiratoires en provoquant une irritation des bronches. La respiration d’un air conditionné excessivement froid risque également de détériorer le système respiratoire des personnes en bonne santé. Ces altérations peuvent entraîner une augmentation de la production de mucus, une irritation des voies respiratoires et une bronchoconstriction.
Les personnes souffrant de maladies respiratoires obstructives telles que l’asthme ou la bronchite chronique sont plus sensibles à cet impact. De plus, on considère que l’air froid provoque une bronchoconstriction chez les asthmatiques. Pour limiter l’aggravation des symptômes des allergies, et de l’asthme, il faut éviter qu’il y ait un trop grand écart de température. Mais il faut également vérifier et nettoyer les filtres régulièrement. Dans un climatiseur, dans l’air soufflé on peut retrouver de la poussière de pollens ou de champignons : toutes ces choses qui vont aggraver les allergies.
Outre l’asséchement de l’air, la climatisation peut provoquer toutes sortes d’infections au niveau de notre système ORL (Oto-Rhino- Laryngie), des infections souvent respiratoires. La différence de température entre l’extérieur et l’intérieur peut provoquer des toux, fragiliser les muqueuses nasales et donc provoquer toutes sortes de maladies infectieuses souvent bénignes.
Certains virus plus problématiques tels que le virus de la grippe ou celui de la gastro entérite peuvent se propager via une climatisation mais le risque de propagation reste très faible surtout si vous êtes équipés d’une ventilation naturelle ou mécanique. Les systèmes avec une centrale de traitement d’air sont plus à risque, pour ces systèmes il faut vérifier les filtres régulièrement pour limiter les risques.
En conclusion la climatisation avec parcimonie et vigilance à tenir sur les filtres des appareils.