Foodwatch épingle dans une nouvelle enquête les allégations santé présentes sur des produits qui doivent être consommés en grande quantité pour en espérer le moindre effet. Les supermarchés regorgent de ces produits dont les étiquettes vantent les vertus pour notre bien-être et notre santé. Des mérites très hypothétiques : la plupart de ces affirmations reposent en réalité sur du vent, dénonce Foodwatch, qui épingle ce jeudi 21 mars une vingtaine de produits. “La Commission européenne doit fixer des règles claires en commençant par passer en revue les plus de 2.000 allégations santé qu’elle a mis en attente en 2012 et qui peuvent depuis être tout de même utilisées”, réclame Mégane Ghorbani, responsable des campagnes chez Foodwatch France.
“Les consommateurs ont le droit de savoir si les promesses faites sur les emballages sont fiables ou pas. Et ce n’est pas aux industriels de décider.”
Pour dénoncer cette promesse qui fleure bon une forme de “healthwashing” et qui est emblématique des pratiques de nombre d’industriels, Foodwatch lance donc une pétition ciblant une infusion d’une marque trés connue. “En tant que leader du marché, Unilever doit montrer l’exemple, en arrêtant d’utiliser une allégation pas encore validée et en retirant la mention “Détox, pas d’intox”.