Préserver notre environnement en refusant le recyclage des déchets radioactifs

Notre partenaire la CRIIRAD appelle à la vigilance sur des projets de banaliser les déchets radioactifs lors du démantèlement des installations nucléaires au fur et à mesure de leur fermeture.

     

Jusqu’à présent, le recyclage des matériaux contaminés ne pouvait se faire qu’à l’intérieur des installations nucléaires.

Les autorités s’apprêtent à autoriser le recyclage dans le domaine public.

Première catégorie concernée : les déchets radioactifs métalliques (acier, aluminium, cuivre, etc.).

Officiellement, tout sera sous contrôle et les niveaux de risque seront négligeables, les ajouts de polluants radioactifs restant modestes par rapport à la radioactivité naturelle.

La « libération » des matériaux contaminés sera même bénéfique, permettant de préserver les ressources naturelles et de ne pas saturer les installations de stockage de déchets radioactifs.

Cette vision idyllique ne résiste pas à l’analyse. La Criirad l’a fait pour nous tous!

  1. Les niveaux de contamination autorisés induiront des doses plus élevées qu’annoncé et des risques sanitaires également plus importants (et pour partie encore inconnus) ;
  2. La radioactivité naturelle n’a rien d’inoffensif et beaucoup d’argent est déjà dépensé pour s’en protéger : ce n’est pas le moment de lui rajouter des polluants radioactifs ;
  3. Ne sont garantis ni le respect des limites, ni la préservation des ressources naturelles ;

Et tout est à l’avenant !

Découvrez les conclusions de notre étude critique en lisant la synthèse que nous venons de publier. Comme vous le verrez, des liens permettent d’aller plus loin dans la compréhension du dossier. Ils ne sont pas encore tous actifs : la publication se fera progressivement, d’ici le 12 avril date de clôture de l’ultime concertation publique.

Nous avons besoin de votre aide, et celle de tous vos proches, pour tenter de bloquer ce projet.

Compte tenu des enjeux, la décision doit être prise sur la base d’études complètes et approfondies, pas sur la base de rapports partisans et de débats biaisés.

Nous demandons l’abandon du projet ou, à tout le moins, un moratoire permettant une étude sérieuse qui dissipe toutes les zones d’ombre du dossier.

Signez, et faites signer, l’appel de la CRIIRAD !

www.criirad.org