«Comme l’ont déjà fait près de 200 villes européennes, nous allons mettre en place une zone à basse émission dont nous allons progressivement interdire l’accès aux véhicules polluants, diesel comme essence», a déclaré Anne Hidalgo maire de Paris elle poursuit: “A plus longue échéance, l’objectif de la mairie de Paris est de supprimer tout véhicule diesel de la capitale en 2020″ .
Cette mesure emblématique pour la France ne ferait qu’aligner la capitale sur les mesures déjà prises dans de nombreuses grandes villes mondiales pour limiter la pollution atmosphérique qui désormais c’est démontré, serait l’objet de milliers de morts prématurés.
Les contours de cette zone à basse émission restent cependant à préciser. Faisant l’objet de négociations avec l’État, elle devrait couvrir, dans un premier temps, Paris intra-muros, à l’exception du périphérique et des bois de Vincennes et Boulogne. Puis s’étendre au Grand Paris, selon le bon vouloir de l’État et des collectivités locales.
Dès le 1er juillet 2015, l’accès à cette zone sera interdit aux bus, cars et poids lourds les plus polluants (antérieurs au 1er octobre 2001). Un an plus tard, ce sera le cas pour les voitures antérieures au 1er janvier 1997, les camionnettes antérieures au 1er octobre 1997, et les deux-roues antérieurs au 31 mai 2000 (interdiction levée pendant le week-end). Anne Hidalgo compte s’appuyer sur le projet de loi sur la transition énergétique, qui devrait être adopté d’ici la fin de l’année, pour mettre en œuvre son plan de lutte contre la pollution aux particules fines de la capitale. Entre 2017 et 2020, l’interdiction pourrait être élargie à d’autres véhicules polluants.