Alors qu’est rentré en vigueur le 1er septembre 2008 de nouvelles limites maximales de résidus de pesticides dans les aliments nous sommes en tant que consommateurs en droit de nous interroger sur cette harmonisation européenne nous conduisant à un moins disant sanitaire comme le désigne le président de l’ASEF :
L’exposition et l’ingestion répétitive, notamment chez les plus fragiles comme les enfants et les femmes enceintes même à faible dose, l’aspect cumulatif dès le plus jeune age, l’effet cocktail doivent être réduits
« L’Europe qui protège ». Ce concept tant ressassé est encore une fois battu en brèche !
Les décisions européennes concernant l’harmonisation des taux de pesticides semblent issues de la politique du nivellement par le bas ! Des études médicales quasi journalières mettent en avant la dangerosité de ces produits sur la santé humaine en expliquant l’émergence inquiétante de certaines pathologies. Nous, médecins de terrain, au nom de nos patients refusons ces « plafonds toxiques » qui peuvent mettre compromettre la santé humaine. Nous ne connaissons pas le sens de l’histoire mais ces mesures ne vont dans le sens ni de la science ni de l’homme
Nous tenons à rappeler :
Les pesticides, perturbateurs endocriniens, outre la toxicité aigue pouvant conduire au décès, ont des effets chroniques avérés qui peuvent avoir des conséquences graves pour la santé.Ils provoquent :
anomalies congénitales
des troubles du système immunitaire
des troubles de fertilité
certains sont cancérigènes
des troubles neurologiques
Le Mouvement pour les générations futures MDRGF a lui aussi publié une réaction à ces mesures d’harmonisation : document pdf