En février dernier, une étude de Stanford a été publiée sur ce phénomène de fatigue constatée avec la surenchère des visioconférences dans cette période inédite de cette crise sanitaire, cette analyse a notamment confirmé ce que l’on ressent après une journée de télétravail, après laquelle nous sommes plus fatigués que précédemment.
“Cet épuisement est lié à une surutilisation des plateformes virtuelles de communication “, complète Jean-Christophe Villette, psychologue du travail et directeur associé du cabinet Ekilibre. Résultat, une fatigue visuelle mais aussi cognitive et sociale. Celui ci souligne des problèmes de connexion et de décalages entre l’image et le son. “Même s’il s’agit de quelques micro secondes, notre cerveau doit redoubler d’effort pour tout recoller “, observe Charlie Clarck (cofondateur de Whistcom qui conseille les dirigeants dans leurs prises de paroles) . La visio exige une plus grande concentration que lors d’une réunion physique, ainsi le cerveau est en “hyper vigilance, souligne de plusJean-Christophe Villette. Cela demande plus d’efforts dans la manière de communiquer et de recevoir l’information.
Sachant que les Français passent en moyenne six heures par jour devant un écran et plus encore jusqu’à près de dix heures pour les 16-24 ans !
Jean-Christophe Villette renchérit : “les problèmes de connexion peuvent entrainer des retards de démarrage, des images bloquées ou pixellisées. Autant de facteurs d’irritation qui s’accumulent et usent notre relation aux autres”. “La visio perturbe la relation vis-à-vis des autres, mais aussi le rapport à soi”.
Charlie Clarck invite même à limiter ces réunions virtuelles à 45 minutes.
https://news.stanford.edu/2021/02/23/four-causes-zoom-fatigue-solutions/