La crise climatique est là qui menace l’équilibre du monde. De plus en plus de mouvements sociaux déclarent l’état d’urgence social et écologique. Pourquoi sommes-nous incapables d’agir en conséquence ? Comment éteindre l’incendie ?
Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein ausculte la planète et se fait l’écho incisif de la guerre économique qui a pris pour cibles les individus et les ressources naturelles. Depuis une décennie, elle défend un programme radical et audacieux, qu’on appelle aujourd’hui le New Deal vert. L’heure n’est plus aux réformes, aux taxes et aux plafonnements, l’heure est aux transformations, aux bouleversements sans concession.L’essayiste, auteure de nombreux essais à succès, dont No Logo. La tyrannie des marques (Actes Sud, 2002) et Tout peut changer. Capitalisme et changement climatique (Actes Sud, 2015), juge que c’est à la condition d’un New Deal vert que l’on pourra éviter le risque d’une « barbarie climatique » : la montée des nationalismes et du suprémacisme blanc qui se nourrit du dérèglement climatique.
Dans ce volume, qui réunit pour la première fois une décennie de textes passionnés (2010-2019) – grandes enquêtes, écrites sur la ligne de front des catastrophes écologiques, et discours inédits –, Naomi Klein apparaît sous un jour prophétique. Elle nous engage à nous attaquer à la racine des problèmes en luttant de conserve contre le dérèglement climatique et les inégalités sociales et raciales, inextricablement liés. Elle explore l’antagonisme dans lequel nous vivons, urgence écologique versus “présent perpétuel”, l’histoire des brusques changements que l’humanité a su opérer face aux périls, ou analyse en quoi l’essor du suprémacisme blanc et la fermeture des frontières s’apparentent à une “barbarie climatique”.
Journaliste d’investigation, essayiste engagée, auteure de best-sellers internationaux comme No Logo, La Stratégie du choc, Tout peut changer, ou Dire non ne suffit plus, publiés en France par Actes Sud, Naomi Klein est la première titulaire de la chaire Gloria Steinem (“Médias, culture et études féministes”), créée à l’université Rutgers. Elle présente son livre comme solution à la crise climatique et sociale. Elle a cofondé The Leap, une organisation qui lutte en faveur de la justice climatique.