Dans un contexte de confinement, de l’épidémie de Covid-19, s’accompagne d’une multiplication des accidents domestiques. C’est du moins ce que suggèrent l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et le réseau des Centres antipoison (CAP)
En ce mois de mars 2020, les “familles d’agents” toxiques ont suscité le plus de sollicitations des centres anti poison tels que les nettoyants ou désinfectants comme l’eau de Javel ou les solutions hydro-alcooliques. En particulier, l’utilisation de certains de ces composés ou mélanges comme produits d’hygiène corporelle a occasionné plusieurs consultations pour des lésions cutanées. Cependant, l’application notamment prolongée de ces produits sur la peau s’avère dangereuse aussi faut-il en ménager l’utilisation selon des protocoles bien précis et surtout sans abus. Sans compter les risques accrus de l’eau de Javel qui peut endommager les voies respiratoires et par ailleurs il n’est pas conseillé de l’utiliser non plus, comme produit ménager, car son coté antiseptique n’est pas du tout favorable au traitement des eaux usées.
Ces produits sont capables, après contact avec la peau, la surface de l’œil ou des muqueuses, de pénétrer les tissus et de provoquer des réactions chimiques pouvant mener soit à une inflammation (qui se manifeste par des rougeurs, de la chaleur et des douleurs), soit à une destruction plus massive de cellules éventuellement à l’origine de lésions irréversibles.