La France n’est pas épargnée non plus des changements climatiques: ainsi notre pays est il aussi confronté à de forts épisodes de pluies et d’inondations :après le Gard et l’Aude en septembre, ce sont les Bouches du Rhône, le Var et les Alpes maritimes qui ont été placées en vigilance rouge pour ces risques le lundi 4 octobre: l’équivalent de 3 mois de pluie qui sont tombés en quelques heures avec de graves conséquences environnementales particulièrement.
Les conditions météorologiques connaissent de fortes fluctuations d’une année à l’autre, on le constate. On est effectivement dans une situation où on a eu plusieurs vigilances rouges en plusieurs semaines, qui font suite à l’occurrence répétée de phénomènes intenses souvent au début de la saison automnale.
Le fait qu’il y ait des précipitations intenses à ce niveau de l’année n’est pas uniquement lié au réchauffement climatique. Mais l’intensité de ces phénomènes tend à s’accroître, plusieurs études le montrent et tout porte à croire que cette augmentation est en partie la conséquence du réchauffement climatique.
A très grande échelle, les précipitations intenses vont augmenter d’entre 5 et 10 % par degré de réchauffement planétaire. On peut penser que 10, 20, 30 % ce n’est pas énorme, mais ce sont des phénomènes qui sont déjà exceptionnels… Là où, aujourd’hui, les écoulements des rivières ou des systèmes pluviaux dans les communes touchées atteignent leur limite, on va être de plus en plus souvent au-dessus de ces limites,ce qui va souvent engendrer des dégâts tant humains qu’urbanistiques.
La question de l’impact, des dommages, est un croisement entre l’évolution de l’aléa et la façon dont on y fait face, à quel point on y est vulnérable et exposé.