La commission européenne ordonne à la France d’agir contre la pollution, d’autant plus que la France accueille la COP 21 qui doit s’attaquer au changement climatique et prendre des mesures au quotidien indispensable pour tous.
Dans un communiqué publié mercredi 29 avril, la commission européenne a menacé les autorités françaises d’un renvoi en justice, si celles-ci ne prennent pas de mesures « ambitieuses, rapides et efficaces, dans un délai de deux mois » pour limiter l’exposition de la population aux particules fines en ciblant notamment Lyon, Grenoble et la vallée de l’Arve.
Hasard du calendrier, les chiffres publiés par l’OMS et l’OCDE le 28 avril donnent raison à cette injonction de la commission : la pollution de l’air coûte plus 1 400 milliards d’euros chaque année aux économies européennes, et entraînent quelques 600 000 décès prématurés et pathologies chroniques.
Baisse de subventions des associations en charge des mesures de qualité de l’air atmosphérique , enterrement du projet d’autoroute ferroviaire entre l’Espagne et le nord de la France qui aurait permis de mettre 85 000 camions par an sur les rails.
Jean-Charles Kohlhaas, président de la commission transports à la Région Rhône-Alpes relève : « C’est la suite logique d’une politique de soutien au transport routier menée par l’État : suppression de la pollu-taxe, soutien aux sociétés d’autoroute, renoncements face à l’industrie diesel. Pourtant le fret ferroviaire est un maillon essentiel de la lutte contre la pollution : le transport routier est un des principaux émetteurs de CO2 mais aussi de particules fines »
En Rhône-Alpes il y a urgence et en particulier pour nos vallées alpines souvent siège d’une importante pollution.
Aussi le président de la Commission transports à la région propose des solutions qui sont les suivantes:
- Des camions chargés sur des trains dès Ambérieu ou Valence et le développement de plateformes fret intermodales, connectées aux grands axes ferroviaires et aux zones d’activités.
- La mise en place d’une redevance poids lourd sur le modèle Suisse : à un niveau conséquent pour financer des infrastructures alternatives à la route, mais aussi pour assurer leur attractivité, en rétablissant la vérité des coûts du transport routier.
- Interdiction des 44 tonnes et des camions les plus polluants
- Des mesures automatiques limitant la circulation de poids lourds dès le premier pic de pollution aux particules fines
- Circuits courts, économie circulaire, relocalisation : soutenir l’économie de demain, sobre en transports et moins polluante.
La commission européenne ordonne à la France d’agir contre la pollution. D’autant que la France accueille la COP 21 qui doit s’attaquer au changement climatique et prendre des mesures au quotidien indispensable pour tous.
Dans un communiqué publié mercredi 29 avril, la commission européenne a menacé les autorités françaises d’un renvoi en justice, si celles-ci ne prennent pas de mesures « ambitieuses, rapides et efficaces, dans un délai de deux mois » pour limiter l’exposition de la population aux particules fines en ciblant notamment Lyon, Grenoble et la vallée de l’Arve.
Hasard du calendrier, les chiffres publiés par l’OMS et l’OCDE le 28 avril donnent raison à cette injonction de la commission : la pollution de l’air coûte plus 1 400 milliards d’euros chaque année aux économies européennes, et entraînent quelques 600 000 décès prématurés et pathologies chroniques.
Baisse de subventions des associations en charge des mesures de qualité de l’air atmosphérique , enterrement du projet d’autoroute ferroviaire entre l’Espagne et le nord de la France qui aurait permis de mettre 85 000 camions par an sur les rails.
Jean-Charles Kohlhaas, président de la commission transports à la Région Rhône-Alpes relève : « C’est la suite logique d’une politique de soutien au transport routier menée par l’Etat : suppression de la pollutaxe, soutien aux sociétés d’autoroute, renoncements face à l’industrie diesel. Pourtant le fret ferroviaire est un maillon essentiel de la lutte contre la pollution : le transport routier est un des principaux émetteurs de CO2 mais aussi de particules fines »
En Rhône-Alpes il y a urgence et en particulier pour nos vallées alpines souvent siège d’une importante pollution.
Aussi le président de la Commission transports à la région ajoute comme solutions:
- Des camions chargés sur des trains dès Ambérieu ou Valence et le développement de plateformes fret intermodales, connectées aux grands axes ferroviaires et aux zones d’activités.
- La mise en place d’une redevance poids lourd sur le modèle Suisse : à un niveau conséquent pour financer des infrastructures alternatives à la route, mais aussi pour assurer leur attractivité, en rétablissant la vérité des coûts du transport routier.
- Interdiction des 44 tonnes et des camions les plus polluants
- Des mesures automatiques limitant la circulation de poids lourds dès le premier pic de pollution aux particules fines
- Circuits courts, économie circulaire, relocalisation : soutenir l’économie de demain, sobre en transports et moins polluante.
Tout ce que nous appelons de nos voeux dans la cadre d’une limitation des pollutions sur notre région