Le Journal of Investigative Dermatology nous présente une étude sur la vitamine D en nous mettant l’accent sur le fait que le facteur alimentation apparaît comme un facteur secondaire pour l’apport de Vitamine D, contrairement à l’ensoleillement.
Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les adultes et enfants de plus de 3 ans devraient consommer au moins 5 microgrammes par jour de vitamine D, les personnes âgées de 10 à 15 µg/jour, les poissons gras en étant les plus chargés. Dans la cohorte française SU.VI.MAX que les chercheurs ont analysée, 57,8% des 1.828 personnes souffrent en effet d’une hypovitaminose D modérée à sévère (taux sanguin inférieur à 20 nanogrammes par millilitre), et 14,8% d’une hypovitaminose sévère (moins de 10 ng/mL).
L’apport alimentaire est généralement très faible, en moyenne de 2,9 µg/jour. Dès lors, la vitamine D retrouvée chez les Français provient en grande partie de l’exposition au soleil, qui permet sa production endogène au niveau de la peau.
Si les effets de la vitamine D d’un point de vue osseux et sur le système immunitaire sont bien connus, on en sait moins sur la dose optimale pour prévenir les cancers et les maladies cardiovasculaires.