La législation française “n’est pas conforme avec le droit européen” qui est plus souple, a déclaré M. Travert , le ministre de l’Agriculture estimant que certains pesticides “n‘ont pas de produit de substitution“. “Nous avons un certain nombre de produits aujourd’hui qui ont été estimés dangereux et qui sont au fur et à mesure retirés du marché, mais (pour) d’autres produits où nous avons des impasses techniques, qui n’ont pas de substitutions, nous devons pouvoir autoriser des dérogations pour en permettre l’utilisation afin que nos producteurs continuent à travailler dans de bonnes conditions“, a déclaré M. Travert à la grande stupéfaction des apiculteurs.
Le gouvernement par la voix du Ministre Nicolas Hulot et du 1er Ministre vient d’annoncer le maintien de la loi interdisant les néonicotinoïdes, pesticides “tueurs d’abeilles”, à partir de septembre 2018.
Les néonicotinoïdes font l’objet d’un moratoire partiel en Europe depuis fin 2013 : trois molécules, l’imidaclopride (Gaucho), la clothianidine (Poncho) et le thiaméthoxam (Cruiser), sont interdites sur la plupart des cultures (tournesol, maïs, colza), sauf les céréales à paille, l’hiver, et les betteraves.De son côté, la France par sa loi sur la biodiversité a voté en août 2016 une loi plus ambitieuse:ll s’agissait en fait de supprimer toute une famille suspectée d’être délétère pour les pollinisateurs.