Dans un communiqué, l’OMS a révélé que les services de santé de base comme les programmes de vaccination ainsi que le traitement des diverses pathologiques telles que le SIDA, la tuberculose, les maladies tropicales, les cancers, l’hypertension, le diabète… sont gravement touchés. En outre, par rapport à l’enquête menée au début de l’année 2021, il y a « peu ou pas d’amélioration ».
Pour les soins d’urgence incluant les services d’ambulance, la situation s’est aggravée. Le nombre de pays ayant signalé des perturbations importantes a largement augmenté. Il était de 36% contre 29% au début de 2021 et 21% lors de l’enquête réalisée en 2020.
La majeure partie des pays ont indiqué que de nombreux services courants et non urgents ont été suspendus, tandis que les soins essentiels – tels que le dépistage et le traitement du cancer et le traitement du VIH – ont subi des interruptions à haut risque dans les pays à revenu faible.
« L’enquête met en lumière les défaillances de nos systèmes de santé, mais elle est aussi utile pour concevoir de nouvelles stratégies afin d’améliorer la prestation des soins de santé pendant une pandémie et au-delà », commente le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Les services ont été universellement touchés. Selon les rapports transmis par des informateurs clés, les pays ont en moyenne connu des perturbations dans 50 % d’un ensemble de 25 services indicateurs. Parmi les domaines les plus fréquemment perturbés figuraient la vaccination systématique – les services de proximité (70 %) et les services en centres de soins (61 %), le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles (69 %), la planification familiale et la contraception (68 %), le traitement des troubles de la santé mentale (61 %), le diagnostic et le traitement du cancer (55 %).