Pour Alexandra Calmy, médecin adjointe au service des maladies infectieuses des hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l’utilisation de l’ivermectine dans le cadre de la recherche de traitements contre le Covid-19 est logique :
« Une activité antivirale de la molécule avait été démontrée contre d’autres virus à ARN (la dengue, le chikungunya), et des chercheurs se sont dit que cela pourrait peut-être inhiber la réplication du SARS-CoV-2 dans des cultures de cellules. Dans l’effort de rapidité qui a été mené depuis le début de la crise pour trouver des molécules efficaces, ce n’est donc pas une surprise qu’on essaie l’ivermectine. »
Il s’agit d’un traitement que l’on connaît bien depuis 40 ans, utilisé notamment contre la gale, qui aurait des effets bénéfiques contre la COVID 19; cette molécule vient d’être réhabilité;
l’Institut Pasteur a rendu publique le lundi 12 juillet une nouvelle étude de cette molécule déjà bien connue pour lutter contre les divers parasites intestinaux. Et ce, au moment où la multiplication des variants, faute d’un niveau de vaccination mondiale suffisant, renouvelle l’intérêt pour des traitements susceptibles de réduire la dangerosité du Covid 19 – tout particulièrement celle de l’orage citokinique, un emballement de l’immunité qui submerge les poumons des malades.