L’utilisation croissante des téléphones mobiles avait alerté les professionnels de la santé quant à leur impact potentiel sur la santé, particulièrement sur le système nerveux central. Une étude épidémiologique européenne a ainsi analysé le risque associé de développement d’une tumeur cérébrale chez les enfants. Attendue depuis 2016, l’étude Mobi-kids vient donc d’être publiée en toute discrétion, le 30 décembre 2021, dans la revue scientifique Environment International. L‘ONG PHonegate révèle en exclusivité les graves conflits d’intérêts relevés au sein des experts et le rôle majeur de l’opérateur Orange dans ce travail.
Voilà ce que notre partenaire Phonegate en a fait : une analyse :
Dans un premier temps, a été réalisé un résumé de cette étude dont les conséquences sont primordiales en termes de protection de la santé publique, notamment pour les enfants et les jeunes utilisateurs des téléphones portables.
https://www.phonegatealert.org/mobi-kids-resume-etude
Nous en avions eu une première approche très lénifiante à l’ANSES en 2012 par Isabelle Baldi de l’Université de Bordeaux qui confirmait déjà plusieurs études d’objectifs semblables comme une étude américaine et rapportant :”Au cours des dernières décennies, une augmentation lente et progressive de l’incidence des tumeurs cérébrales a été observée” (Deltouret al., 2009 ; De Vocht, Burstyn, Cherrie, 2011; Inskip, Hoover, Devesa, 2011.
On comprend bien dès lors, que la sortie des résultats n’étaient pas facile à transmettre mais dans ce cas si ces études ne servent pas la santé, et surtout celles des plus jeunes on peut largement s’interroger sur les objectifs à atteindre!
https://www.anses.fr/fr/system/files/BVS-mg-017-Coureau_Baldi.pdf
https://www.phonegatealert.org/mobi-kids-etude-resultats-controverses