Les ZFE (zones à faibles émissions) visent à interdire progressivement les véhicules les plus polluants, mais de nombreuses agglomérations rechignent toujours à les mettre en place, tiraillées par les citoyens.
Les métropoles de Lyon, Grenoble et Strasbourg poursuivent cependant leur mise en place afin d’améliorer la qualité de l’air, en excluant en un premier temps, à partir de lundi 1er janvier, davantage de vieux véhicules diesel.
Depuis 5 ans ans et à partir de deux lois (Mobilités de 2019 et Climat et résilience de 2021) ces ZFE sont mises en place dans un souci d’épargner les 48 000 morts prématurées par an en France. Les zones à faibles émissions sont un outil destiné à améliorer la qualité de l’air. Même si la qualité de l’air s’améliore en France depuis des années, elle reste un enjeu de santé publique majeur en particulier dans les grandes agglomérations, ce qui nécessite de poursuivre l’action.
Sur les 20 dernières années, les émissions liées aux activités humaines des polluants réglementés ont fortement diminué. La baisse atteint ainsi :
• -62 % pour les oxydes d’azote depuis les années 2000 ;
• -55 % pour les particules de diamètre inférieur ou égal à 10 µm (PM10) ;
• -65% pour les particules de diamètre inférieur ou égal à 2,5 µm (PM2,5).
Fin 2022, un nouveau plan d’actions national pour réduire les émissions de polluants pour la période 2022-2025 (PREPA) a été adopté dans l’objectif de poursuivre ces améliorations. Il existe en Europe plus de 300 ZFE, appelées aussi low emission zones, qui ont toutes le même objectif : protéger la santé des riverains vivant dans les zones les plus denses et les plus polluées.
En ce début 2024 onze métropoles ont commencé à déployer des ZFE, chacune avec son propre calendrier. Une généralisation en France de ces zones est prévue par la loi d’ici à 2025 dans quarante-trois agglomérations de plus de 150 000 habitants.
Une réflexion sur « Les ZFE s’installent dans notre région Auvergne-Rhône-Alpes »
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