Depuis le début de l’été, l’hémisphère Nord, nous apporte déjà un cortège de phénomènes climatiques extrêmes et des températures inédites. Les experts s’inquiètent de l’entrée du climat mondial dans une phase encore plus dangereuse et inconnue, d’autant que cette année voit le retour du El Nino. De l’Europe à la Chine en passant par les États-Unis, les températures ne cessent de s’envoler pour atteindre des valeurs jusqu’alors inégalées.
De plus nos régions sont sous l’effet d’un dôme de chaleur : un phénomène météorologique lié à la présence d’un anticyclone de blocage qui persiste à un même endroit, provoquant la stagnation des masses d’air chaud. Cette zone de haute pression favorise également la descente de l’air, qui, sous l’effet de la compression, réchauffe encore l’atmosphère. «Sous ce dôme il y a une haute pression persistante qui entraîne plusieurs conséquences météorologiques».En premier, «il supprime la formation de nuages», laissant le soleil dominer, ce qui entraîne une augmentation des températures.
Et cette vague de chaleur touche tout l’hémisphère Nord des États Unis , comme le Vieux continent, de l’Espagne à la Grèce avec bien sur la France qui n’est pas épargnée et même à l’ouest de l’Irlande et au large de l’Angleterre qui connait une température supérieure localement de 5 °C à 6 °C à ce qui est observé habituellement.
Sans compter les températures à la surface de l’océan Atlantique Nord qui ont commencé à dépasser de façon systématique la normale. En mai, le service européen de météorologie Copernicus a fait état de records, dans une zone allant de l’Irlande aux îles Canaries, en passant par le Royaume-Uni, le golfe de Gascogne et la péninsule Ibérique.
Les émissions de gaz à effet de serre accroissent la puissance, la durée et la fréquence des vagues de chaleur, selon des experts. La chaleur est l’un des événements météorologiques les plus meurtriers, a rappelé l’OMM. Et d’ailleurs le mois de juin a été le plus chaud jamais mesuré, selon les agences européenne Copernicus et américaines NASA et NOAA.
La température des mers et des océans atteint des niveaux inquiétants : des anomalies de températures qui n’avaient jamais été constatées depuis le début des mesures, ont été enregistrées. Selon les données de l’OMM l‘Atlantique a atteint des températures records. (Ont été enregistrés plus 1, 5 degré supplémentaires au dessus de la moyenne de la température d’eau de surface). L’épisode pourrait avoir des conséquences sur la biodiversité.
Se protéger en cas de vagues de chaleur et de canicule :