Les mégafeux que nous voyons se produire de plus en plus sur notre planète , sans compter les cultures sur brulis, sont à l’origine de pollutions de l’air de teneur en particules fines de plus en plus fortes or leur nombre risque d’augmenter de 30% d’ici 2050, avertissent les experts.
Les populations des pays les plus pauvres – en premier lieu en Afrique centrale – sont largement plus exposées que celles des pays développés à la pollution de l’air causée par les feux de forêt et de végétation qui se multiplient comme on le constate.
Nous apprenons par une étude publiée ce mercredi 20 septembre, dans la revue scientifique Nature, .que l’Afrique subit en moyenne 32,5 jours par an d’exposition « importante » aux particules fines nocives et l’Amérique latine 23,1 jours contre une seule pour l’Europe. Selon leurs conclusions, les pays les plus touchés par cette pollution sont l’Angola, la RDC, la Zambie, le Congo-Brazzaville et le Gabon,régions du monde où se pratique beaucoup la culture sur brûlis.
Aprés l’Afrique centrale, ce sont l’Asie du Sud-Est, l’Amérique du Sud et la Sibérie qui ont connu les plus hauts taux de pollution due aux incendies sur la période 2000-2019 et ne sont pas analysés les mégafeux encore plus nombreux de 2022 et 2023.
Tous ces types d’incendies engendrent des fumées chargées de cendres et de particules nocives qui peuvent se déplacer sur des milliers de kilomètres, avec les vents , et de ce fait traverser les océans, et compromettre la santé de populations extrêmement éloignées des flammes. ( et rappelons nous de New York ce printemps envahi de la fumée en provenance des mégafeux canadiens)