Une étude danoise parue dans Environmental Heath Perspectives a montré l’importance quantitative de la voie d’absorption transcutanée pour les phtalates aériens. Jusqu’à présent, la voie d’absorption majoritairement prise en compte pour ces perturbateurs endocriniens était la voie orale et l’on admettait qu’ils pouvaient aussi passer la barrière cutanée lors d’un contact par toucher.
Cette étude va plus loin en montant que l’on va retrouver des phtalates dans les urines de personnes exposées via l’air d’une pièce chargé en ce polluant ; pour les spécimens de plus petite taille, cette absorption serait même comparable à celle liée à l’inhalation. Les chercheurs alertent d’ailleurs sur le fait que ce phénomène doit pouvoir se retrouver pour les autres composés organiques volatils de caractéristiques physico-chimiques similaires (poids moléculaire, coefficient de répartition air/lipide, …).
Plus d’informations sur : http://ehp.niehs.nih.gov