Un dernier rapport parlementaire demande que le principe de précaution soit appliqué pour préserver les femmes enceintes et allaitantes comme les jeunes enfants, et tout particulièrement vis à vis des contenants plastiques et particulièrement des effets des nanoplastiques dispersés dans l’environnement. Or désormais il est reconnu que les perturbateurs endocriniens (largement présents dans les matières plastiques) peuvent générer des effets irréversibles sur la santé humaine pendant la vie fœtale.
“Les perturbateurs endocriniens sont une préoccupation croissante de nos concitoyens à laquelle, en tant que députés, nous nous devons d’apporter une réponse sur la base d’éléments scientifiques. Le travail de cette mission d’information permettra d’aboutir à des propositions concrètes pour notre santé, ambitieuses pour notre biodiversité et pragmatiques pour nos entreprises“, annonce la députée LREM Laurianne Rossi, co-rapporteure de la mission avec sa collègue Claire Pitollat.
Présidée par le député LR Michel Vialay, cette mission regroupe vingt députés des commissions du développement durable et des affaires sociales. Dans le cadre de ses travaux, qui ont démarré le 5 février et qui doivent se poursuivre jusqu’à l’automne, “un large panel d’acteurs institutionnels, scientifiques, industriels et associatifs sera auditionné“, annonce Mme Rossi.
Ce mercredi 4 décembre, la mission d’information, lancée en février 2019, a dévoilé les conclusions de son rapport, en commissions à l’Assemblée, qui formulent 50 recommandations. Ce rapport permettra d’alimenter les résultats de la mission la nouvelle “stratégie Perturbateurs endocriniens”.