Depuis le 1er janvier, la France interdit les particules de plastique dans les cosmétiques. La Belgique, les Etats-Unis, le Canada, la Corée du Sud, Taïwan et l’Australie feront de même cet été. Le Royaume-Uni, la Suède, l’Italie, l’Irlande et les Pays baltes devraient suivre le mouvement. Le secteur des cosmétiques, détergents et produits d’entretien s’est engagé à se passer totalement de microbilles de plastique dans les produits cosmétiques “à rincer” et les produits bucco-dentaires et ce, pour le 31 décembre 2019. Il s’agit d’une première européenne.
Ces microbilles abrasives se trouvent notamment dans les gommages, dentifrices ou autres produits exfoliants.
Les microplastiques sont des particules solides de moins de 5 millimètres composées en tout ou en partie de polymères synthétiques insolubles et non biodégradables en milieu aquatique. La pollution par ces microplastiques constitue une menace pour la biodiversité. En outre, ils peuvent se retrouver dans des organismes aquatiques et, in fine, dans la chaîne alimentaire. De plus ces minuscules billes de plastique sont si petites qu’elles passent à travers les filtres des stations d’épuration et sont rejetées dans les eaux des rivières, des lacs et des mers. Elles participent ainsi à la pollution des océans en microplastiques.
Mais ces minuscules billes de plastique sont si petites qu’elles passent à travers les filtres des stations d’épuration et sont rejetées dans les eaux des rivières, des lacs et des mers. Elles participent ainsi à la pollution des océans en microplastiques. L’Union européenne estime qu’entre 80 000 et 219 000 tonnes de microplastiques sont déversées dans l’environnement marin européen tous les ans. La part issue de l’industrie des cosmétiques représente de 0,1 à 1,5% de la masse totale des microplastiques.
Les parties signataires de l’accord s’engagent également à mettre en oeuvre une communication de sensibilisation à la substitution des microplastiques auprès des entreprises et en particulier des PME. De même, elles s’engagent à informer les entreprises sur les ingrédients de substitution.