Les énergies vertes apporteraient des baisses de mortalité significatives

Dans son dernier rapport, l‘Agence internationale de l’énergie ( AIE) estime qu’augmenter progressivement, jusqu’en 2040, les crédits alloués aux technologies vertes permettrait de réduire fortement le nombre de décès liés à la pollution de l’air.

Selon l’organisation basée à Paris, une “augmentation de seulement 7% des investissements énergétiques sur la période allant jusqu’à 2040 […] permettrait de réduire de 1,7 million le nombre de décès prématurés liés à la pollution de l’air extérieur en 2040 et de 1,6 million le nombre de décès imputables à la pollution domestique.”

Selon l’AIE, les principaux responsables de cette “hécatombe” sont la production et la consommation d’énergie. Deux activités à l’origine de 85% des émissions de particules fines et de la quasi-totalité de celles d’oxyde de soufre et d’azote présentes dans l’atmosphère.

Particulièrement élevés, ces taux s’expliquent par un usage encore trop répandu du charbon et du pétrole dans la production d’électricité, l’industrie et le secteur des transports.

l’Agence internationale de l’énergie préconise des “efforts concertés” pour réduire la pollution de l’air. Elle suggère de recourir davantage à “des mesures et technologies éprouvées”, de fixer “un objectif à long terme ambitieux” en matière de qualité de l’air, traduit par le déploiement “de nouvelles politiques énergétiques” comme le contrôle des émissions directes, la régulation de ces émissionspollution industrielle

ou encore l’amélioration des transports en commun.

www.iea.org/publications