Une étude publiée jeudi 24 août dans Nature, menée sur des carottes glaciaires prélevées dans l’Antarctique révèle que les émissions de méthane liées aux activités humaines sont bien plus élevées qu’on ne le pensait.
Or le méthane est le deuxième gaz à effet de serre le plus important après le CO2, il a un pouvoir de réchauffement global (PRG) 28 fois plus élevé que le CO2, et a vu sa concentration atmosphérique bondir de 700 parties par milliard (ppb) et et joue un rôle clé dans la chimie atmosphérique globale.
Par exemple l’extraction d’énergies fossiles compte parmi les principales sources d’émission de méthane et par ailleurs les puits sous-marins abandonnés de la mer du Nord continuent longtemps à émettre du méthane . Les quantités dégagées pourraient être importantes, constituant même l’essentiel du budget méthane de cette région, comme le révèle une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology.