La destruction de la nature coûte une fortune, au point de menacer la stabilité économique. Les impacts du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l’évaluation des risques économiques, mais c’est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, selon ce rapport élaboré par des chercheurs et le réseau de banques centrales NGFS.
Ravi Menon, président du NGFS, NGFS (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System) annonce clairement “La biodiversité est la base de la vie sur notre planète. Mais nous érodons celle-ci à un rythme qui nuit aux écosystèmes. Pourtant, ce sont eux qui nous fournissent nourriture, eau et air de qualité. Cette destruction nous coûte très cher et pourrait causer des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale” .
Un rapport très argumenté vient ainsi d’être publié auquel ont participé des chercheurs et des banques centrales : un assemblage peu commun mais oh combien essentiel !