Lors de la séance du 23 mars l’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024, et ce malgré ce que le gouvernement a répété maintes fois et inscrit dans la loi, que la VSA ne relevait pas de la surveillance biométrique.
Ainsi, la VSA a été acceptée sur le seul fondement d’un mythe bien ancré selon lequel la technologie permettrait d’assurer magiquement la sécurité,et tout particulièrement pour les JO de Paris: l’application principale de la VSA consiste à identifier des comportements que la police aura préalablement définis comme « suspects ».
Cette première légalisation de la vidéosurveillance automatisée va nécessairement ouvrir la voie à toutes les autres technologies de surveillance biométrique : audiosurveillance algorithmique, reconnaissance faciale, suivi biométrique des personnes a posteriori…